Après des décennies et des décennies de lutte pour avoir une plus grande présence dans le sport, les femmes ont obtenu des postes clés dans les organisations les plus puissantes du monde. Le magazine Forbes a publié une liste des femmes les plus influentes du sport international en 2018, dirigée par trois femmes qui dirigent la FIFA et l’UEFA.

La première est la Sénégalaise Fatma Samoura, qui est devenue à 55 ans la première femme à occuper le poste de secrétaire générale de la FIFA. En d’autres termes, après le président Gianni Infantino, elle est numéro deux de l’organisation la plus importante du football mondial.

Infantino l’a choisie en mai 2016 pour réformer et laver l’image de la FIFA, accusée de fonctionner comme une organisation mafieuse. Samoura a remplacé Jerome Valcke, qui a été reconnu coupable d’actes répréhensibles et s’est vu interdire toute activité liée à la football depuis 12 ans. Valcke a été impliqué dans le stratagème de corruption visant à désigner les sites de la Coupe du monde, un scandale de corruption qui s’est terminé avec la démission de Joseph Blatter.

Avant de rejoindre la FIFA, Samoura travaillait pour les Nations unies depuis 21 ans, où elle occupait le poste de coordinatrice humanitaire.

« J’ai couvert presque toutes les situations d’urgence dans le monde, y compris l’Afghanistan, le Liberia, la Sierra Leone, le Timor oriental, le Kosovo et le Nigeria », a-t-il expliqué dans une interview à la BBC un mois après sa nomination. « Il est encourageant de constater que de plus en plus de femmes occupent des postes de direction chaque jour. Le temps nous dira si je suis une figure emblématique ou non, mais je peux vous dire qu’aux Nations unies j’ai milité pour les femmes et à la FIFA je serai également une figure emblématique afin qu’elles puissent s’ouvrir aux plus hautes fonctions. »