Le président du parti Pastef était face à la presse ce samedi pour une déclaration au peuple sénégalais. D’entrée de jeu, il précise qu’il ne s’adresse pas aux polémistes ni aux personnes clivées appartenant aux courants politiques adverses.
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Nous sommes les premiers promoteurs de la violence
Un lapsus s’est glissé dans son discours avant d’être rectifié quelques minutes plus tard. Ousmane Sonko, commençant à égrainer un chapelet de violence subi par son camp depuis plusieurs année, a déclaré : « Nous sommes les premiers promoteurs de la violence au Sénégal ». Ce qui a été signalé par l’assistance quelques instants après. Il se reprend : « Je disais tantôt que nous sommes les premiers promoteurs de la paix au Sénégal, on me signale qu’il a eu un lapsus.
Pacte de non-violence du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal
Ousmane Sonko est revenu au cours de ce face à face avec la presse sur les raisons de son refus de signer le pacte de non-violence du cadre unitaire de l’Islam. Pour lui ce cadre ne peut donner aucune garantie que Macky Sall de va cesser les actes de violence qu’il commandite. Il réitère sa position : « Je ne signerai pas d’acte. Mais je garantis que je n’attaquerai personne. Nous feront le maximum pour ne pas réagir aux provocation minimum. Mais il y a des choses qu’on ne pourra plus accepter… »
Charges sur la justice et Message à Macky Sall
Ousmane Sonko a également parlé de la justice entre autres sujet abordés. Il est revenu sur les rapports de l’OFNAC et la nomination de certains juges qui hérite de son dossier contre Adji Sarr.
Enfin, Sonko termine sa conférence de presse par un message surtout adressé au président Macky Sall : « Celui qui tient à la paix dans ce pays, qui tient à la paix pour lui-même, pour sa famille et pour les 17 millions de sénégalais, devra s’abstenir de poser des actes irréparables, dont les conséquences seront incalculables pour lui-même. »